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Cavalier vert

  • aronaar
  • 5 mars 2016
  • 2 min de lecture

Ah, une recommandation de Mr. Goodking en première page, n’est-ce pas là gage de qualité ? Pas forcément, et ce genre choses sur la couverture n’est pas nécessairement une bonne idée. Enfin, trêve de négativité, que raconte donc le premier tome du Cavalier Vert ?

C’est l’aventure d’une jeune femme, Karigan, fille du chef d’un clan de riches négociants, récemment renvoyée de l’école de Selium pour avoir battu en duel un noble avec un standing social autrement plus haut que le sien.

En pleine fugue après ce revers, la jeune femme tombe sur un Cavalier Vert mourant - un ordre de messagers royaux dotés de pouvoirs singuliers - au dos transpercé de deux flèches noires, qui la conjure de porter au roi un message de la plus grande importance...

Après ce point de départ un peu convenu, Karigan fourbit donc les effets de feu le Cavalier Vert pour continuer sa mission, et elle tombe rapidement sur une chaumière excentrique où l’attendent trois petites vieilles, lui faisant découvrir que (ça tombe bien) la broche magique du Cavalier est en harmonie avec elle et qu’en plus elle arrive à réactiver un vieil artefact magique, une pierre de lune !

Et Karigan de continuer sa route avec de l’aide supplémentaire pour la suite, qui sera évidemment mise à contribution. Et c’est là que le bât blesse quelque peu, car si le courage et l’intrépidité de la Cavalière de fortune s’affirment au fil du récit, il y a un brin trop de semi deus ex machina à forte valeur magique ajoutée venant saboter ses propres accomplissements.

D’autant qu’il faut rajouter à cela une trame sous-jacente qui n’a pas de quoi défriser les moustaches : un Homme d’Ombre intrigue pour obtenir plus de pouvoir, et cela passe par le sabotage d’un mur millénaire protégeant d’une forêt hantée de créature maléfiques... Ce qui fait se réveiller une des races anciennes du monde, au passage.

Disons que s’il y a deux ou trois retournements de situation, il n’y a pas réellement de grosse surprise et que le complot qu’on sait couver contre le roi se résout plus ou moins de la manière dont on pouvait s’y attendre.

De là à dire que c’est « merveilleusement captivant » avec ce schéma finalement plutôt classique,

il y a plusieurs pas qu’il faudrait franchir avec précaution. Pour autant le style n’est pas

désagréable - les personnages non plus - mais ce sont finalement le thème et l’intrigue qui peinent à interpeller suffisamment pour hisser Cavalier Vert au-dessus de la moyenne.

Selon l’avis de votre humble serviteur, bien entendu.


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2020 par Aronaar. Le site, pas les années en elles-mêmes, notez bien.

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